Joël Ducorroy est un collectionneur de mots qui joue avec l’art,
qualifié d’humoriste néo-conceptuel. Il a trouvé un truc : « le truc
c’est le style » pour lequel il suffit de savoir lire pour comprendre.
Il a adopté la dénomination d’artiste
plaquetitien qu’un ami de Raymond Hains, Jean-Claude Lange lui a
suggéré. "Et cœtera c'est adéquat".
Pour commémorer cet événement, il fait alors inscrire cette phrase sur
des plaques minéra- logiques dans le grand magasin où Marcel Duchamp a
acheté son porte-bouteille. - En 1985, à New York pour la première fois, à la galerie Emily Harvey qui défend principalement des artistes du mouvement Fluxus ; - En 1987, de nouveau à New York pour une exposition personnelle qui sera pour lui l’occasion de rencontrer Andy Warhol ; - En 1988, une première exposition au Galerie d'Art Contemporain des Musées de Nice ; - En 1989, au Musée d'Art Moderne de Tokyo pour participer à l'exposition Color or monochrome ; - En 1991, neuf galeries se réunissent pour fêter ses dix ans de travail. Dans les années suivantes, tout comme un de ses maîtres Rodtchenko, il applique ses idées, dans différents domaines comme l’architecture, la création de tissus et la photographie : - Fin 1992, pour le Confort Moderne à Poitiers, il compose une œuvre importante en plaques minéralogiques (Plus de mille plaques sont nécessaires) représentant l'intérieur d'un appartement de type F4.
- Il a réalisé une exposition personnelle en 2003 à la FIAC avec la
galerie
baudoin lebon qui le représente depuis 1994. |
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